- Virginie Efira affronte le grand froid
Ingrid Bernard 14/12/10 à 06h15
C’est en Mongolie que Frédéric Lopez a emmené Virginie Efira pour vivre une aventure hors du commun.
Virginie Efira dans la taïga en Mongolie. © DR
« C’est dans l’inconnu que l’on apprend sur soi », lance Virginie Efira. Ce n’est pas sans une certaine excitation que la comédienne a accepté de participer à Rendez-vous en terre inconnue. « Frédéric Lopez m’a appelée deux mois avant le départ. Il m’a proposé, sur un ton presque solennel à la Père Fourras, si je voulais tenter l’aventure. Je n’ai pas hésité une seconde. Je m’imaginais prendre part à une grande chasse aux trésors comme dans mon enfance », précise-t-elle.
Impatiente et curieuse, la jeune femme, qui n’a jamais regardé l’émission en entier, pensait partir au soleil. Elle se retrouve propulsée dans la taïga en Mongolie, où les températures frôlent les – 20 °C. « Je déteste le froid », avoue Virginie Efira dans l’avion. Qu’importe, elle se prépare à vivre une aventure hors du commun en compagnie des Tsaatans, éleveurs de rennes et plus petite minorité de la planète. Pendant quinze jours, elle va devoir changer ses habitudes. Au programme : balades en renne, transhumance et participation à la vie du camp.
Arbre sacré
Malgré son enthousiasme, Virginie Efira reconnaît avoir vécu des moments difficiles. « Ce n’est pas toujours évident d’échanger avec des personnes qui ont un mode de vie aux antipodes du vôtre, précise-t-elle. Il a fallu un peu de temps pour que l’on établisse un lien. Pas facile non plus de ne pas avoir de moment d’intimité. »
Bien décidée à se faire à la vie de ses hôtes, Virginie Efira se prend au jeu. « J’ai été subjuguée par cette idée que, dans une région truffée de mines d’or, une tribu puisse faire passer son identité au-dessus du système économique. »
Subjuguée par la splendeur du paysage, la jeune femme a le sentiment de vivre dans un monde féerique. « J’avais l’impression de me retrouver dans Le Seigneur des anneaux. J’ai été aussi beaucoup amusée par la spiritualité de Ganbat et de sa famille. Ils offraient de la vodka et des clopes à un arbre sacré. J’avais l’impression d’être sur la tombe de Jim Morrisson. »
C’est non sans une certaine émotion que Virginie Efira retrouve finalement le chemin de la France après quinze jours passés à l’autre bout du monde. « J’aurais aimé leur dire “A bientôt”. Mais je savais très bien qu’en rentrant chez moi, chacun retrouverait sa vie normale. Quoi qu’il en soit, l’