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 DIJONVILLE.FR 28/04/2015

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sylvie95210

sylvie95210


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MessageSujet: DIJONVILLE.FR 28/04/2015   DIJONVILLE.FR 28/04/2015 Icon_minitimeLun 27 Avr 2015 - 16:20



DIJONVILLE.FR 28/04/2015 Alicia10




Animatrice de télévision au départ, elle a commencé à se faire une place sur le grand écran dans des comédies gentiment populaires, du Siffleur à L’Amour, c’est mieux à deux ou de La chance de ma vie à 20 ans d’écart , où son sourire et son charme ont fait merveille. Avec Caprice d’Emmanuel Mouret, une comédie toujours, mais de tonalité bien différente, subtile, élégante, un peu mélancolique, elle franchit manifestement un cap et révèle un talent qui en fait, pour le coup, une véritable révélation.

Ce film devrait marquer un tournant dans votre carrière : vous le ressentez comme tel ?

« Moi, au départ, sortant de l’animation de la Nouvelle Star à la télévision, j’étais déjà tout heureuse qu’on fasse appel à moi pour tourner et je ne m’attendais pas à ce qu’on me confie tout de suite des rôles impérissables. Je ne me sentais pas d’ailleurs capable de grand-chose, et je souffrais d’un vrai complexe de légitimité. Et puis, petit à petit, j’ai pris confiance en moi et je me suis dit que j’étais aussi capable que d’autres d’y arriver. Du coup, j’ai eu envie de progresser, de faire plus de choses dans lesquelles je crois. »

C’est le cas avec le film d’Emmanuel Mouret ?

« Oui. Ce qui m’importe, de plus en plus, c’est de rencontrer des réalisateurs. Le personnage, le scénario, tout cela compte évidemment, mais c’est l’envie de m’engager auprès de quelqu’un, de partager ses vues, ses analyses, de m’abandonner à lui, sans aucune idée de soumission mais avec au contraire une idée de confiance, pour faire un bout de chemin ensemble. Emmanuel, je l’ai rencontré un an au moins avant le projet de ce film, comme ça, de façon informelle. Nous avons beaucoup discuté, en toute liberté ; l’homme et son univers m’ont séduite. J’ai eu envie de travailler avec lui. Et quand il m’a proposé Caprice , évidemment, j’étais prête. »

Qu’est-ce qui précisément vous a intéressée dans son univers ?

« La façon qu’il a d’aborder l’amour dans ses films, avec une grande délicatesse, et surtout avec cette élégance qu’il a de ne pas apporter des solutions toutes faites, de ne pas donner des réponses. Il n’essaie pas de divulguer un message. En le regardant, je l’ai trouvé gracieux : pour moi, la grâce, c’est ça, c’est quelque chose qui échappe, qui n’est pas totalement maîtrisé. Cinématographiquement, c’est rare. »

Il vous a demandé de voir des films pour vous imprégner de cet esprit-là ?

« Oui, et grâce à lui, j’ai découvert des cinéastes et des films que je ne connaissais pas. Il nous a offert, par exemple, tous les films de Sacha Guitry ; je n’ai pas eu d’ailleurs encore le temps de tous les voir. Il m’a demandé de voir aussi les films de Douglas Sirk, qui ont été une révélation pour moi, ou encore Ville haute, ville basse de Mervyn LeRoy, avec Ava Gardner et Barbara Stanwick : quelles femmes et quelles actrices ! »

Vous aimez les cinéastes qui parlent ainsi de l’amour ?

« Bien sûr. Moi, si j’avais pu être quelqu’un d’autre dans l’existence, j’aurais aimé être François Truffaut, avoir sa passion pour l’amour, son goût pour en analyser les formes, les contradictions, les mystères. Sans compter sa passion pour le cinéma, et son langage filmique personnel, loin de tout naturalisme. »

La notoriété qui est la vôtre aujourd’hui change-t-elle les choses ?

« L’avantage, c’est qu’elle me permet de choisir. Longtemps, je n’ai pas eu de choix, et la seule chose qui comptait pour moi et me motivait, c’était de décrocher du travail. Aujourd’hui, je peux m’engager dans des choix plus personnels. Pour ce qui est de la notoriété elle-même vis-à-vis du public, je ne fais pas vraiment attention à ça et je ne m’en rends pas vraiment compte, jusqu’au moment où je m’aperçois qu’on me regarde, qu’on veut me parler, prendre des photos avec moi. Forcément, ça change un peu la manière de vivre ; je me dis : “Ah ! oui, on me connaît…” »

Caprice , c’est un film drôle, cocasse, mais aussi mélancolique.

« C’est vrai. Et c’est ce que j’aime. La mélancolie, pour moi, au-delà de son aspect médical, c’est quelque chose qui tient à l’idée du temps qui passe, des chemins qu’on n’a pas pris, des choix qu’on n’a pas faits, et de ce qui n’existera pas et qui aurait pu exister. Dans le film, mon personnage aime, mais vit une aventure avec un autre homme : ça ne me déplaît pas. On peut parfaitement avoir un engagement amoureux total et ne pas s’interdire d’avoir une interrogation sur son désir d’un autre. J’aime l’idée de l’engagement amoureux, mais je déteste l’idée de l’amour sécuritaire. »

Caprice de et avec Emmanuel Mouret, avec Virginie Efira, Anaïs Demoustier et Laurent Stocker (France, 1 h 40). Actuellement sur les écrans.
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DIJONVILLE.FR 28/04/2015
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