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 AVOIREALICE.FR 29/7/2016

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sylvie95210

sylvie95210


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MessageSujet: AVOIREALICE.FR 29/7/2016   AVOIREALICE.FR 29/7/2016 Icon_minitimeLun 1 Aoû 2016 - 23:58

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Victoria - la critique du film
Accueil > Cinéma > Critiques de films > Victoria - la critique du film

Le 29 juillet 2016

Une héroïne des temps modernes qui donne à Virginie Efira l’occasion de se glisser dans un rôle à son exacte mesure. Revigorant et burlesque.
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Victoria - la critique du film
    Acteurs : Melvil Poupaud, Vincent Lacoste, Virginie Efira
    Genre : Drame
    Nationalité : Français
    Date de sortie : 14 septembre 2016
    Durée : 1h37m

L'argument : Victoria Spick, avocate pénaliste en plein néant sentimental, débarque à un mariage où elle retrouve son ami Vincent et Sam, un ex-dealer qu’elle a sorti d’affaire. Le lendemain, Vincent est accusé de tentative de meurtre par sa compagne. Seul témoin de la scène : le chien de la victime. Victoria accepte à contrecoeur de défendre Vincent tandis qu’elle embauche Sam comme jeune homme au pair. Le début d’une série de cataclysmes pour Victoria.

Notre avis : Après un premier long-métrage déjà fougueux, La bataille de Solférino, Justine Triet nous propulse grâce à Victoria dans la vie cyclonique d’une trentenaire au bord de la dépression.

Vue de loin, Victoria, à l’aise en société et dans ses plaidoiries, mère de famille élevant seule ses deux filles, a tout de la femme brillante, épanouie et indépendante. Mais à y regarder de plus près, on découvre surtout des rencontres sans lendemain, quelques excitants plus ou moins licites et au final une immense solitude. Son univers se complique encore davantage quand son baby-sitter la laisse tomber, son ex (inquiétant Laurent Poitrenaud juste parfait dans son rôle d’intello déjanté) décide de commencer l’écriture d’un blog dans lequel il dévoile les anecdotes les plus croustillantes de leur vie privée, et son meilleur ami - excellent Melvil Poupaud à la belle gueule de coupable idéal -, accusé de tentative de meurtre, ne veut personne d’autre qu’elle pour le défendre.
Alors Victoria ne parvenant plus à trouver la limite entre les différentes situations de sa vie se retrouve coincée dans une spirale émotionnelle qu’elle ne maîtrise plus mais que Virginie Efira sait faire vivre avec éclat passant avec une aisance confondante de l’assurance de la femme fatale à l’égarement d’une désespérée chronique

S’inspirant des comédies burlesques américaines dont elle raffole (Howard Hawks, Billy Wilder ou Blake Edwards), Justine Triet amène le ressort comique grâce à des situations décalées. Pour sortir de ce champ de bataille qu’est devenue son existence, Victoria cherche de l’aide et enchaîne les rendez-vous : amie, psys, voyante (moment d’absurdité grandiose) mais par maladresse inconsciente ne fait jamais les bonnes confidences aux bonnes personnes ni aux bons moments, s’enfonçant de plus en plus dans des situations inextricables et contradictoires :
Astucieux procédé permettant à la réalisatrice d’orienter la narration de son film du drame vers la comédie dans un véritable effet jubilatoire. Néanmoins, il n’était pas utile de pousser le trait jusqu’à l’irrationalité et convoquer un singe ou un dalmatien pour témoigner lors d’un procès ne fait que détourner l’attention sans apporter de véritable intérêt au récit.





C’est finalement surtout à travers le jeu de ses interprètes qu’il conviendra de savourer au mieux cette comédie tragi-comique. Vincent Lacoste, (Sam) lutin lunaire au ton monocorde bien particulier, naïf mais plus mature qu’il n’ en a l’air équilibre de son humour noir subtilement distillé la fragilité émouvante d’une Virginie/Victoria qui, sortie des comédies gentiment ronronnantes auxquelles elle nous avait habitués jusqu’alors, rayonne de naturel et tient là l’une des plus belles compositions de sa carrière.
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AVOIREALICE.FR 29/7/2016
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