NONSTOPPEOPLE.FR 17/12/2015

Si le public français a découvert Virginie Efira en tant que présentatrice à la télévision, cette dernière a depuis totalement changé de cap. En effet, exit les plateaux de télévision et bonjour aux plateaux de tournage, mais pour le cinéma. Actuellement à l’affiche du film Le Goût des Merveilles, Virginie Efira parle d'elle, mais aussi de l’autisme thème principale de ce long métrage. Non Stop People vous en dit plus.

C’est en 2003 que la carrière de Virginie Efira décolle en France. En effet, de nationalité belge, la jolie blonde avait déjà une certaine notoriété dans son pays d’origine, avant de franchir les frontières françaises. Et c’est à la tête du programme Opération Séduction, que le public découvre la pétillante Virginie Efira.

Après quelques années de bons et loyaux services sur différentes chaînes de télévision, Virginie Efira décide de totalement changer de cap. En effet, exit les plateaux de télévision, la jolie belge veut désormais se consacrer uniquement au cinéma. D’ailleurs cette dernière avait déclaré en 2010 lors d’une interview à nos confrères de Paris Match ne plus vouloir faire de télévision, « à moins d'avoir cinq enfants qui n'ont plus rien à manger. »
"J’ai presque eu honte d’assumer"

Et si ces propos peuvent paraitre un peu choquant, Virginie Efira quant à elle s’y tient et trace son chemin dans l’univers du septième art. Actuellement à l’affiche dans le film Le Goût des Merveilles, la belge et son partenaire à l’écran, Benjamin Lavernhe abordent l’autisme, de façon subtile. Elle s’est d’ailleurs confiée sur ce sujet dans Metronews. « Mais j’avais conscience que l’autisme dépassait le cadre de Rain Man. Ce n’est pas une vraie comédie romantique. J’aime d’ailleurs les films qui trouvent la beauté dans la difficulté : cette histoire d’amour n’est pas évidente, personne ne sait si elle marchera, mais il y a de l’espoir, des opportunités. »

Et si Virginie Efira plait tant aux spectateurs, c’est aussi parce que cette dernière a su garder son âme d’enfant. Une capacité d’émerveillement qui n’a pas toujours été facile à assumer, mais qui est d’autant plus précieuse dans ce climat tendu. « C’était très fort chez moi pendant l’enfance et l’adolescence. Et puis, dans le monde dans lequel nous vivons, j’ai presque eu honte d’assumer. Jusqu’à ce que je réalise qu’avoir une conscience du monde n’empêchait pas de déceler le bonheur et la beauté là où ils se trouvent. C’est d’ailleurs presque un acte politique en ce moment : quand on a peur, quelle meilleure réponse que l’espoir, l’ouverture aux autres, l’émerveillement et la beauté ? »

Par Nataly